Ce samedi 18 mars, le XV de France a dominé le pays de Galles (41-28), à domicile, dans le cadre de la cinquième et dernière journée du Tournoi des 6 Nations. Romain Ntamack et Damian Penaud, avec un doublé, se sont illustrés.
Le XV de France boucle son Tournoi des 6 Nations 2023 sur une bonne note. Les Bleus ont dominé le pays de Galles (41-28), au Stade de France, dans le cadre de la cinquième et dernière journée. Les hommes de Fabien Galthié doivent maintenant attendre le résultat de l’Irlande, qui reçoit l’Angleterre (18 h), pour savoir s’ils conservent leur titre. Voici trois Bleus dans ce match.
Romain Ntamack était d’attaque
Cet après-midi, l’ouvreur du Stade Toulousain (23 ans, 35 sélections) avait les cannes et des idées. Sur le premier essai des Bleus (10’), il transperce la défense galloise au milieu du terrain et temporise parfaitement, avant de servir son compère de la charnière Antoine Dupont. Quelque temps de jeu plus tard, Damian Penaud touchera l’en-but, en bout de ligne.
25 minutes plus tard, il a remis le couvert, toujours sur le côté droit. Cette fois, il a retrouvé un autre coéquipier du Stade Toulousain, l’arrière Thomas Ramos, avant que Jonathan Danty inscrive le deuxième essai des siens (34’). Sur l’essai du bonus, il donne parfaitement dans l’espace à Gaël Fickou (49’).
Sur courant alternatif depuis novembre, le Rouge et Noir (66 m parcourus ballon en main) a élevé son niveau ce samedi. Numéro 10 pragmatique, il a prouvé qu’il pouvait attaquer la ligne et faire des différences. Il boucle son Tournoi sur une très belle note.
Uini Atonio, cinquantième rugissante
Après son carton jaune reçu en Irlande (défaite 32-19), Uini Atonio faisait son retour de suspension. Jeudi, pour le mettre dans de bonnes dispositions, Fabien Galthié l’a encensé : « Il compte beaucoup pour nous de part ses qualités en mêlée, a-t-il affirmé. C’est le meilleur pilier droit au monde dans l’exercice. »
Ce jugement appartient au sélectionneur. Mais ce samedi, le Rochelais a prouvé qu’il était très costaud dans ce secteur. Il a concassé son vis-à-vis, le pauvre Wyn Jones et récupéré deux pénalités (15’, 29’). Comme d’habitude, le joueur d’origine néo-zélandaise a aussi apporté sa puissance au milieu du terrain. Cerise sur le gâteau, il a inscrit son premier essai sous la liquette tricolore, le troisième des Bleus aujourd’hui (44’). Décalé en bout de ligne, position inhabituelle pour lui, il a emmené Louis Rees-Zammit sur son paquetage pour aplatir en force. Le meilleur moyen de fêter sa 50e sélection.
Remplacé par Sipili Falatea, il a prouvé une fois de plus, si c’était nécessaire, qu’il était bien le numéro 1 au numéro 3.
Damian Penaud, le serial marqueur
Avec sa foulée chaloupée et son regard hagard, il donne souvent l’impression d’être en dilettante. Mais l’ailier tricolore est un redoutable finisseur. Sans toucher beaucoup ballons, il parvient à bonifier chacune de ses munitions. Hier, il a inscrit le premier essai des Bleus (10’), démarqué en bout de ligne, presque en marchand.
Sur le deuxième (78’), il aurait pu y aller en moon-walk mais il a quand même choisi la marche avant. Ce sont ses quatrième et cinquième réalisations sur ce Tournoi, le meilleur marqueur des Français.
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Mais cantonner le Clermontois à ce rôle de simple finisseur serait réducteur. Avec l’expérience, il amplifie sa palette et devient un joueur complet, tout en gardant sa fraîcheur, à l’image de cette relance endiablée depuis son camp (69’).
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