BEZZECCHI ENTRE DANS UNE "NOUVELLE VIE" AVEC APRILIA

"Une nouvelle aventure, un gros changement, une sorte de nouvelle vie" : voilà comment Marco Bezzecchi décrit son arrivée chez Aprilia, où il prend ses fonctions en tant que pilote d'usine après avoir évolué durant trois ans au guidon de Ducati satellites.

Lui qui avait refusé de rejoindre Pramac l'an dernier, où l'aurait attendu une Desmosedici identique à celles des pilotes officiels, il en a été quitte pour une saison passée en souffrance au guidon de la spec 2023 à laquelle il n'a jamais réussi à s'adapter. La perspective d'un changement de line-up chez Aprilia l'a donc décidé à abandonner le cocon familial du team VR46 pour relever un challenge qui s'apparente pour lui à une réelle opportunité.

"Ça va clairement être une saison très importante pour moi", admet l'Italien, présent sur scène aujourd'hui avec Jorge Martín pour révéler la livrée 2025 de sa nouvelle moto. "L'année dernière, j'ai souffert, puis cette possibilité de rejoindre Aprilia s'est présentée, ce qui a été un grand honneur pour moi et une belle satisfaction. Je suis très motivé à l'idée de faire mieux. J'ai beaucoup souffert donc j'ai extériorisé beaucoup de nervosité et j'espère réussir à mieux m'exprimer sur cette moto."

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"Fin 2020, Massimo [Rivola] m'avait proposé de monter en MotoGP mais à l'époque je ne me sentais pas prêt. Il m'avait offert une poignée, mais je n'étais pas prêt et j'avais donc décidé de rester en Moto2. L'année dernière, quand j'ai vu qu'Aleix [Espargaró] allait arrêter, j'ai immédiatement dit à mon manager 'essayons de passer chez Aprilia'. Et c'est sympa parce que Massimo m'a alors donné l'autre poignée !"

Ses premiers pas dans l'univers de Noale ont aussi transmis des sensations positives à Marco Bezzecchi, sensible à cet accueil de la part du PDG d'Aprilia Racing et à la convivialité ambiante autant qu'à sa nouvelle position centrale dans le développement.

"Je suis sûr que je vais recevoir tout le soutien imaginable et, de la même façon, je vais donner tout ce que j'ai pour eux, comme toujours", promet-il. "Je trouve que c'est une famille spéciale, je ne m'attendais pas à un accueil aussi chaleureux quand je suis arrivé chez Aprilia. Hier, j'ai visité l'usine et les gens nous regardaient avec les yeux qui brillaient, c'était très émouvant pour moi. J'espère pouvoir entamer une longue relation avec eux. J'espère que les gens vont m'apprécier, mais j'espère surtout pouvoir être rapide avec cette moto."

Marco Bezzecchi a adoré l'accueil que lui a réservé Aprilia.

Photo de : Gold and Goose / Motorsport Images

Son entente avec la RS-GP, il a pu s'en faire une première idée lors du premier test d'intersaison, qui s'est déroulé deux jours après son ultime Grand Prix sur la Ducati, "une belle journée", se remémore-t-il. "Je me suis immédiatement senti bien sur la moto. La position sur la moto est assez différente, mais sinon la plus grande différence concerne l'avant, qui est très, très stable. Cette grande stabilité est une caractéristique de l'Aprilia. La moto m'a immédiatement mis très en confiance et ça change pas mal de la Ducati, où la position est différente si bien que la moto réagit différemment. Après, la manière de piloter est aussi complètement différente donc il a fallu que je m'adapte tour après tour."

"Ma première expérience dans une équipe d'usine est très cool. Il y a une grosse différence entre équipe satellite et officielle, évidemment. On représente toute une marque donc on a des centaines de personnes qui travaillent derrière nous, pour nous, et c'est génial. La plus grande différence se ressent dans le stand, il y a beaucoup plus de monde, on est beaucoup plus entouré quand on s'arrête."

"C'était très cool mais j'étais aussi très nerveux... Il y avait tellement de monde quand je me suis assis que je me suis dit 'OK, si je dis une connerie, ça va être un problème' ! J'ai aussi vu énormément de travail à l'usine, ils essayent de nous fournir tout ce dont on a besoin. Dans une équipe satellite aussi, on essaye de vous aider au maximum mais c'est complètement différent parce qu'il n'y a pas une usine derrière."

Alors qu'approche la compétition, Bezzecchi préfère ne pas se fixer d'objectif précis, mais poursuit néanmoins l'idée de rapidement trouver ses marques sur sa nouvelle moto : "J'espère que ça arrivera très vite. Je sais que c'est dur, on a un objectif clair qui est d'essayer de s'adapter aussi vite que possible l'un à l'autre, c'est-à-dire moi à la moto et à l'équipe et aussi l'équipe à moi."

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2025-01-16T16:13:03Z